J’aime bien les ouvrages collectifs.
Avoir plusieurs auteurs de qualité dans un même album est toujours
sympathique. De plus, j’affectionne les histoires courtes, le format
« nouvelle ». Ce type d’ouvrage permet parfois de
découvrir de nouveaux talents ou une autre facette de l’univers d’un
auteur. Mais encore faut-il que le sujet soit à la hauteur.
Que ce collectif ait du sens et de par son sujet, et dans le choix des auteurs.
Traiter
du départ de Georges W. Bush, après ses huit années de règne, n’est
certes pas une idée très originale, mais non moins
intéressante. Un album auquel ne participent que des grands
dessinateurs de presse et de bandes dessinées. D’ailleurs, tous les
grands mensuels et hebdomadaires humoristiques y sont
représentés : Charlie Hebdo avec Charb, Luz et Jul, l’Echo des savanes avec Vuillemin, Ivan Brun et Nix (qu'on retrouve aussi dans Le Strip), Fluide
Glacial avec Clarke, Thiriet et Bercovici, Siné Hebdo avec Aranega et Malingrey et même des anciens de Ferraille Illustré tels que Mathieu Sapin, Bouzard (qui
collabore également au Psikopat) ou Emile Bravo. Bref, tous
les courants de l’humour dessiné sont présents, ce qui nous démontre
qu’au-delà de certaines querelles, il n’y a pas
de clivage.
Ces auteurs collaborent ensemble autour d’un sujet fédérateur.
...
Émile Bravo retranscrit le monde politique des USA à l’échelle d’un
village du Far West. « Debeuliou » est le chérif sur le départ, qui veut
mettre à sa place le vieil Old Timer Mc
Cain. Mais c’est sans compter sur l’institutrice Hillary Clinton et
son esclave de service, Obama. Les peaux-rouges sont bien évidemment,
les islamistes.
Pour lire la suite venez visiter le site Me, myself and I
Une interview dans le magasine : Avant Première n° 44 d'Avril-Mai-Juin 2008.
Par Rodolphe.
Interview courte (une page) d’Émile Bravo sur le journal d'un Ingénu.
Extrait:
Rodolphe: Vous êtes vous délibérément dit: je vais
apporter (inventer) des réponses aux questions que chaque lecteur se
pose : pourquoi Spirou est groom, comment a-t-il rencontré
Fantasio, d'où sort Spip etc...?
Émile Bravo : C'était justement ça que je trouvais amusant : répondre enfin à ces questions que je me posais enfant.
Je suis un garçon assez fantaisiste, comme vous l'avez peut-être
compris, mais qui a besoin d'une base cartésienne pour exprimer cet état
d'esprit.
Aussi, fallait-il poser socialement et psychologiquement, l'univers de Spirou.
Rodolphe: D'où vous est venue cette légitimité par laquelle vous vous êtes autorisé à faire l'album "fondateur" de la série?
Émile Bravo : Ha! Ha! Il n'y a pas de légitimité!
Si je répondais avec cynisme, je dirais que Spirou est un produit des
éditions Dupuis auquel il manquait un historique, une genèse plausible.
C'était donc un devoir de faire l'album fondateur pour renforcer ce
produit... Hu! Hu! Mais je vous répondrais plutôt que ce qui
m'intéressait, ce n'était pas de faire une nouvelle aventure de
Spirou mais de comprendre et développer l'aspect humaniste du
personnage face à un contexte historique.
C'est, en fait, un récit sur l'identité d'un préadolescent qui se cherche et se dévoile suite à un traumatisme.
En deux mots : comment un p'tit gars qui tient des portes dans un
hôtel de Bruxelles peut-il devenir un aventurier parcourant le monde...
Rodolphe: Et si on vous proposait de reprendre le fil actuel de leurs aventures?
Émile Bravo : Le fil actuel? Oh, non! Mais je ferai
sans doute un autre épisode qui suivra le premier parce que cette
période extrême (la seconde guerre mondiale) me convient
parfaitement pour évoquer la condition humaine.
Mais j'ai moi-même créé un personnage, à qui je dois faire vivre
d'autres épatantes aventures. Il s'appelle Jules. Vous connaissez?
Dans ce même ouvrage, vous pourrez découvrir un entretien avec Alex Alice, Fanny Montgermont et de Gotlib.
Format 22 x 30 - 42 pages.
Une interview dans le magasine : On a marché sur la Bulle n° 18 (Janvier 2009).
Par Elsa Flandin
Émile Bravo se confie sur dix pages, au travers d'une interview intimiste....
Juste un petit extrait, afin de vous mettre l'eau à la bouche...
Elsa Flandin: Donc si je résume notre rencontre, la conclusion c'est que la BD c'est de "l'écriture" c'est ça?
Émile Bravo : Voilàààà! Et toutes les écritures sont, à la base, du dessin!
Je le vois à travers le monde, dans des sociétés où le dessin est mis en valeur.
Regardez les écritures orientales idéographiques, ce sont des dessins.
Il existe dans ces pays un art de la calligraphie qui s'apparente à celui du dessin...
Parce qu'un idéogramme est un dessin, tout simplement.
De même, j'ai été surpris, en Bolivie, par l'intérêt des Indiens pour
la bande dessinée et j'ai compris, en observant l'art des Incas, que
les codes graphiques faisaient partie de leur
culture.
Ils comprennent le dessin comme un langage.
Dans ce même ouvrage, vous pourrez découvrir un entretien avec Alex Alice, Fanny Montgermont et Gotlib.
Vous pouvez vous procurer cet ouvrage en vous adressant à : On a marché sur la
Bulle
Format 15 x 21 - 61 pages.
Source écrans.fr
Par Astrid Girardeau
A l’occasion du festival d’Angoulême, le duo Ruppert et Mulot invite
une trentaine de dessinateurs de BD à investir le site collaboratif. Un
joyeux bordel.
« Peuplée de ses femmes faciles et de ses clients avec toutes les conséquences logiques ou illogiques que peut entraîner ce
mélange des rôles, des sexes et des genres. » La Maison close a
ouvert ses portes, son salon, sa chambre,
ses toilettes et même son musée érotique. Les dessinateurs Jérôme
Mulot - au vestiaire -, Florent Ruppert - au bar - et Lewis Trondheim -
en vigile - régissent ce joyeux et frais bordel où
se croisent une trentaine d’auteurs de bande dessinée. Les unes
jouant les prostituées (Catherine Meurisse, Lisa Mandel, Aude Picault,
Nadja, Lucie Durbiano… et Charles Berberian), les autres les
clients (Killoffer, Boulet, François Ayroles, Emile Bravo, etc.)
Mais la Maison close, c’est aussi des histoires de frite, de raquette de
badminton, d’odeur de merde. Des rencontres surprenantes
et des quiproquos sexuels croustillants.
Avec en
poche une carte blanche de Philippe Dupuy et Charles Berberian,
présidents du 36e festival de la bande dessinée d’Angoulême,
qui se clôt ce dimanche, Ruppert et
Mulot, jeune duo déluré et talentueux (Panier de singe, le Tricheur) ont monté ce projet collaboratif « de
bande dessinée Web 2.0 » à plus de 60 mains. Conçu avant tout
par et pour Internet, il est exposé au festival. L’année dernière déjà,
les deux compères organisaient un
Championnat de bras de fer en
ligne entre seize auteurs (Frédéric Poincelet, José Parrondo, Frederik
Peeters, etc.). En sortait un joli bazar, entre joyeuse malhonnêteté et
coups bas. Pour la Maison close, ils ont repris les mêmes
concept et fonctionnement. Ils ont simplement fourni les éléments du
décor, et laissé les dessinateurs faire vivre leur
personnage.
Cette fois, par contre, ils n’ont donné aucun squelette de scénario, simplement un « environnement bancal, une situation de
déséquilibre », explique Ruppert. L’écriture des douze récits
s’est faite façon cadavre exquis, au fur et à mesure entre les auteurs
organisés en duo. Tous avaient accès à un site
internet sue lequel ils pouvaient voir les dessins des autres et
réagir en ping-pong.
« Cela a démarré doucement, se souvient le dessinateur, et au bout d’un moment il y a eu une espèce d’enthousiasme,
un emballement très grisant, les scénarios ont commencé à se croiser. » Avec, comme « ingrédient indispensable », la liberté. Il évoque aussi le retour des auteurs
sur cette expérience « qu’ils ont adorée », une « espèce de délire où ils se sont fait plaisir ». Et ça se sent et se ressent. Dans ce dédale de jeux de
drague, private jokes et scènes tant absurdes que jouissives.
« L’autre point de départ de la Maison close a été un constat de la part d’amies auteurs féminines agacées que leur travail
soit vu comme de la "bande dessinée filles" », poursuit-il. Le choix du thème de la maison close, « super sensible », est revendiqué : « Pour les questions
tabous ou sur lesquelles on ne réfléchit pas tant que ça. » Quelques dessinatrices féministes se sont dites choquées par le projet. Elles ont écrit un pamphlet, « pas très
pertinent » selon Ruppert, qui a surtout eu pour conséquence d’engager une « vraie discussion interne » autour du sujet.
Internet est également l’un des piliers du projet, comme support et « outil incroyable » au service du partage du
savoir, de la démocratie, etc. Chaque auteur a travaillé depuis chez lui, à son propre rythme, avec sa façon de faire. « L’interaction a vraiment pris. Ensemble ils ont tressé une sorte
de conglomérat d’histoires, raconte Ruppert. A un moment,
l’enthousiasme a été tellement fort que les auteurs nous réclamaient
d’autres décors, ils ne s’arrêtaient plus. Ils auraient pu
fabriquer toute une vie en parallèle. »
Le Salon du
livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, qui s’est déroulé
du 26 novembre au 1er décembre dernier (toujours à
Montreuil) a délivré, encore une fois, son lot d’heureuses découvertes
et de prix judicieusement attribués.
Interview du dessinateur Emile Bravo, lauréat du Tam-Tam catégorie BD, pour Ma maman, un joli album où Jean Régnaud raconte son enfance sans sa mère.
Ma maman vient d’être primé au salon de Montreuil. Votre réaction (presque) à chaud ?
Emile Bravo : je suis très content, surtout pour Jean
(Régnaud), auteur de l’histoire. D’un point de vue graphique, j’ai
essayé d’exprimer au mieux ce texte, qui m’a beaucoup ému,
et apparemment ça a fonctionné.
Ma maman se situe entre l’illustration et la bande dessinée, pourquoi ce choix ?
E.B. : la bande dessinée et l’illustration, quand elles
sont bien faites, ne reprennent pas forcément des passages du texte. Là,
l’illustration apporte de la narration graphique, le
récit a d’ailleurs été construit comme ça dès le départ. Jean
visualisait déjà les illustrations, il les a décrites en détail. On
voyait qu’il avait besoin de s’exprimer de façon graphique.
Ensuite, il m’a paru intéressant de mêler illustration pleine page
et bande dessinée quand il y a du dialogue. Parce que la bande dessinée,
selon ma vision, c’est du dialogue !
Dans Ma maman, on se demande quelle est la part de vérité !
Par exemple, la petite fille qui donne des nouvelles imaginaires de la
mère de Jean, le petit garçon, ça aurait pû être
mignon mais c’est monstrueux, non ?
E.B. : oui, mais c’est la réalité, il s’agit d’une œuvre
autobiographique. Tout ne s’est pas passé forcément en même temps. En
fait, Jean a rassemblé tous ses traumatismes pour en
faire une histoire. Il l’a juste un peu romancée pour que
chronologiquement l’histoire tienne sur six mois, mais tout est vrai !
La lecture de Ma maman est très agréable pour un adulte, on
se replonge dans le monde de l’enfance, qu’il soit drôle ou cruel.
Avez-vous travaillé sur une double lecture ou est-ce qu’une
bonne histoire pour enfant, c’est une bonne histoire avant tout ?
E.B. : je dis souvent qu’une bonne histoire pour adulte
doit être lisible par un enfant et inversement. Il faut marier ces
différents degrés de lecture pour qu’un adulte développe
également son interprétation. Et si Ma maman plaît à tout le monde,
c’est parce que l’histoire de Jean est très bien ficelée.
Vous êtes un auteur jeunesse, cette appellation vous convient-elle ?
E.B. : je suis un auteur tout public. J’ai adopté cette
écriture graphique qu’est la bande dessinée pour m’adresser à des
enfants. Mais il ne faut pas s’imaginer que je m’enferme
dans un univers, je parle à tout le monde. Etant un adulte, il faut
que les histoires que j’illustre ou que je crée me plaisent, c’est pour
cela, je pense, que je ne fais pas dans la
mièvrerie.
Vous êtes aussi l’auteur des Epatantes aventures de Jules, de deux albums très drôles dont les héros sont sept ours nain, avez-vous envie de publier des albums uniquement pour
adulte ?
E.B. : si on part de ma définition, je considère que Jules
ou les Ours nains c’est de la bande dessinée pour adulte, parce qu’il y a
un degré de lecture pour adulte.
Oui, cela s’adresse aux enfants et aux adultes, mais publier une bande dessinée uniquement pour adultes, ça vous tente ?
E.B. : mais être adulte, qu’est-ce que c’est ? Je pense que
c’est quand on renoue avec son enfance. Et ce que l’on présente, en
général, comme étant de la bande dessinée pour
adulte (c’est pareil pour le cinéma, pour la littérature), c’est
lorsqu’il y a du sexe et de la violence. Pour moi, ça s’adresse plutôt
aux adolescents ! Des œuvres pour la jeunesse, comme
Tintin par exemple, sont beaucoup plus mûres.
Vous parliez de Tintin, le slogan de 7 à 77 ans semble vous correspondre !
E.B. : oui, ce qui beau dans la bande dessinée, que l’on ne
retrouve pas forcément dans le cinéma ou la littérature, c’est que ça
peut se lire à deux, ça se partage. Une
interactivité se crée, ainsi qu’une complicité intergénérationnelle.
Je trouve ça si fort, et tellement particulier à la bande dessinée, que
je trouve dommage de ne pas l’utiliser.
A propos de votre style graphique, votre premier album, Ivoire, a été publié dans la collection Atomium chez Magic Strip, où vous avez succédé à la fine fleur de la ligne claire
franco-belge : Chaland, Cornillon, Avril, Dupuy & Berberian, assumez-vous cette héritage ?
E.B. : je me souviens avoir lu, étant gamin, le
livre d’entretiens* avec Hergé, mené par Numa Sadoul. Ils y évoquaient
la question de la ligne claire. Pour Hergé, ce n’était
pas du tout un mouvement graphique, mais l’adéquation entre le texte
et l’image. Cela signifie que l’aspect esthétique ne prime pas sur la
lisibilité, la clarté et la fluidité de l’histoire.
L’image est au service du récit, point barre ! Le côté esthétique ne
m’a jamais vraiment préoccupé… Je cherche, bien sûr, l’équilibre dans
mes cases et ne me lancerai pas dans une plongée si
ce n’est pas nécessaire. Je ne me considère pas comme un dessinateur
mais comme un “narrateur graphique”. Ce qui est important avant tout,
c’est l’attitude, le mouvement, le jeu des personnages.
Je parle souvent de théâtre. Les décors sont là simplement pour
étoffer, donner une ambiance, ils faut les évoquer sans trop de détails
car ça peut nuire à la lisibilité. Tout ce qui doit être
dessiné en arrière-plan ne nécessite pas d’être trop appuyé : ce
sont des choses qui sont vues en deuxième ou troisième lecture. A mon
avis, on ne doit pas trop jouer avec ça parce que ça
peut déstabiliser le lecteur. Aujourd’hui, il me semble que beaucoup
de gens ne savent pas lire un dessin, donc il ne faut pas les
perturber.
N’y a-t-il pas, tout de même, à l’origine, une fascination pour Chaland ?
E.B. : oui. Ce qui me paraît intéressant avec Chaland,
c’est l’opposition entre, d’une part, la pureté du trait, ces jolis
pleins et déliés qui font référence aux années 50, début
60, avec ce côté innocent de la bande dessinée de l’époque et,
d’autre part, le propos, très dur. Voilà ce qui me plaisait chez lui,
pas l’aspect esthétique. Je n’ai jamais cherché à l’imiter.
Lui prenait beaucoup de plaisir à réaliser des décors,
fantastiques ; les miens sont basiques. Chaland avait un côté très
graphique, moi, j’épure le plus possible pour servir le
récit.
Vous avez été doublement récompensé pour Ma maman… (Angoulème, Montreuil), pour « votre » Spirou (Le Journal d’un ingénu avec le prix des libraires BD. Est-ce l’année
Emile Bravo ?
E.B. : (rires) je ne sais pas ! Je ne suis pas dupe, je me
rends bien compte que c’est le vecteur Spirou qui porte tout ça. A
partir de là, il faut rester humble. Tant mieux si
ça plait et si ça peut aider à ce que les gens se penchent sur mon
enfant à moi, Les Epatantes aventures de Jules, j’en suis ravi.
Les projets ?
E.B. : je viens de finir un Ours nain qui sort au mois de mars, et je vais attaquer un Jules.
*Tintin et moi, entretiens avec Hergé de Numa Sadoul. Editions Flammarion.
Propos recueillis par Laurent Assuid
Source Point G Magasine
Source : Site du Festival International de la BD d'Angoulême
Merci à Julie Rhéaume pour ces renseignements.
En contrepoint à la présentation de leur travail, Dupuy &
Berberian ont souhaité que l’exposition qui leur est consacrée ouvre une
fenêtre sur les nouveaux auteurs d’aujourd’hui.
C’est la raison d’être de l’invitation adressée à Florent Ruppert et Jérôme
Mulot, les auteurs du remarqué
« Panier de singe » (L’Association, 2006), lauréats de l’Essentiel Révélation lors de la 34e édition du Festival.
Une forme de connivence avec deux auteurs qui, eux aussi, partagent
l’intégralité du processus de création sans en passer par la
traditionnelle opposition dessin / scénario, en même temps qu’un
passage de relais symbolique à la bande dessinée de nouvelle
génération.
Libres de donner à leur intervention la forme de leur choix, Ruppert
et Mulot ont opté pour un travail collectif intitulé « La Maison Close
».
Cette exposition-événement rassemblant une vingtaine d’auteurs reprend le principe du
«championnat de bras de fer» que Ruppert et Mulot développent sur leur
site Internet : des joutes graphiques où chaque auteur participant met
en scène son propre personnage et ses propres
dialogues, Ruppert et Mulot jouant à la fois le rôle de décorateurs et
d’arbitres.
Pour la circonstance, cette confrontation dessinée réunissant aussi
bien des auteurs hommes que femmes s’inscrira dans l’espace d’une maison
close peuplée de ses femmes faciles et de ses clients
avec toutes les conséquences logiques ou illogiques que peut entraîner
ce mélange des rôles, des sexes et des genres — mais chut, ne dévoilons
pas davantage une installation- « happening » qui
devrait en surprendre plus d’un… Outre son installation physique au
sein de l’exposition Dupuy & Berberian, « La Maison Close » mise en
place par Ruppert et Mulot prendra également la forme
d’une bande dessinée en ligne à suivre sur le site du Festival...
Pour accéder au menu de La maison
close, cliquez sur les personnages pour accéder à leur "BD".
Pour visualiser l'intervention d' Emile Bravo
c'est ici