mardi 11 août 2009

Interview de l'express... sur Spirou le journal d'un Ingénu....

 La vidéo est visible Ici

La belle aux ours nains...

Émile Bravo aime à dire qu’il ne se préoccupe pas de la barrière des âges lorsqu’il écrit un texte. L’homme aime à titiller l’imaginaire de l’enfance et de la littérature jeunesse pour mieux la transformer, la mettre à sa main, matière dont il fait usage avec une intelligence rare. L’auteur reconnu des « Épatantes aventures de Jules » (Dargaud) et de « Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill » (Gallimard, Bayou), enseveli sous les prix pour « Spirou : Le journal d’un ingénu » (Dupuis), publie une troisième variation sur le thème des Trois ours nains aux éditions du Seuil. « La belle aux ours nains » s’avère conforme à ce qu’on peut attendre d’un livre de Bravo. A savoir intelligent et drôle. En quelques dizaines de pages...
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Sud Ouest Blogs .
Chronique de Philippe Belhache

Angoulême 2009 - Interview Emile Bravo - 1


lundi 10 août 2009

Émile Bravo et Spirou : Du bon usage de la nostalgie chez Mundo BD

Entretien du 22 Mars 2009
En reprenant Spirou, le temps d’un volume, dans Le Journal d’un ingénu (Dupuis), Émile Bravo revient sur un débat qui a eu lieu dans les années 80 et dont Chaland était l’initiateur : doit-on conserver une empreinte nostalgique au personnage ? À l’époque, la direction de Dupuis avait tranché en arrêtant brutalement la publication de son histoire. Bravo y revient aujourd’hui et démontre que ce discours est non seulement possible, mais nécessaire.
 
L’étymologie du mot nostalgie évoque la notion de retour, mais aussi de douleur. La nostalgie est une « Recherche du temps perdu » qui a souvent les accents de la complainte. La notion d’ « Âge d’or » est même d’une ancienneté manifestement biblique puisque c’est l’idée même du « Paradis perdu » qui donne de la consistance au « péché originel ». D’une manière générale, toute création obéit à la nécessité de s’inscrire dans une histoire commune.
L’imitation des modèles antiques est la démarche classique par excellence. Elle permet de perpétuer les techniques et de se régénérer au savoir accumulé par les Anciens. Sans les Grecs et les Romains, point de Renaissance. Les Préraphaélites ont trouvé chez les peintres du passé des significations inédites d’ordre spirituel, tandis que les Cubistes s’étonnaient de découvrir dans les Arts premiers des formes éminemment modernes, proches de leurs préoccupations. Les Surréalistes se réclamèrent de Rimbaud, de Lautréamont, voire de William Bouguereau.
Vers la Ligne Claire
Quand Swarte inventa le terme de « Ligne Claire » en 1977, rendant hommage à Hergé, il  remixa son trait avec les apports de Theo Van Doesburg et De Stijl, ou encore avec ceux du Bauhaus, déjà présents chez le Maître de Bruxelles. Derrière lui, une multitude d’artistes construisirent un mouvement autour de ce concept vague, étendu à Jacobs, Jacques Martin, voire Bob De Moor… Le mouvement eut son instant théorique (De Klare Lijn de Joost Swarte (1977), Les héritiers d’Hergé de Bruno Lecigne, Magic Strip, 1983) et de brillants développements, comme Le Rendez-vous de Sevenoaks (1976) et surtout le Blitz (1982) de Rivière et Floc’h. Dans le même temps, Hergé et Jacobs étaient érigés en canons esthétiques de référence (« Hérigé » remarquerait un disciple de Lacan), déclenchant le remplissage absurde, mais parfois jouissif, de kilomètres d’étagères de glose...

Pour lire la suite de cet entretien, venez visiter le site Mundo BD

Par Didier Pasamonik

Spirou Le journal d'un ingénu, bande annonce de chez Dupuis....

Pour voir la vidéo c'est ICI

dimanche 9 août 2009

Prix diagonale 2008, pour le Journal d'un Ingénu...

Les prix Diagonale 2008 décernés lors du Festival international de la Bande Dessinée du Brabant Wallon d'Ottignies-Louvain-la-Neuve ci-dessous :
Le Jury, Présidé par Jean Dufaux,  entouré de Raoul Cauvin, Christian Denayer, Jean Van Hamme et Daniel Couvreur, décerne :
- Grand Prix du Jury, récompensant un Auteur de BD pour l’ensemble de son œuvre, à : MIDAM
- Le Prix de la Ville d’Ottignies, récompensant le Meilleur Album Francophone de l’année, à : Emile Bravo    pour l’Album « Le Journal d’un Ingénu » aux Editions Dupuis
- Le Prix de la Province du Brabant Wallon, récompensant le Meilleur Album Etranger de l’année, traduit en français, à : Vittorio Giardino  pour l’Album « No Pasaran » aux Editions Glénat
 
En quelques mots :
 Le Prix Diagonale de la Bande Dessinée 2008 est le premier prix d’envergure dans le monde de la Bande Dessinée, en Communauté française. 
Le Brabant wallon est depuis longtemps une véritable pépinière de talents dans le domaine du 9ième Art. Cette forme d’expression mondialement répandue, appréciée d’un public large et diversifié justifie totalement l’intérêt et la création du Prix International de la Bande Dessinée du Brabant Wallon. Une particularité importante du Prix Diagonale est sa vocation à dimension internationale, motivée par la multi-culturalité du Brabant wallon et, plus particulièrement, de sa ville «Pôle Culturel», Ottignies-Louvain-la-Neuve, qui compte sur son territoire 120 nationalités différentes.
Le prix a été pensé dans une dynamique d’évolution, et d’ouverture.

En outre, en prolongation du prix, une enveloppe de 2.500 euros sera remise aux deux lauréats (Grand Prix du Jury et Meilleur Album) pour leur participation au Séminaire en Création, destiné à récompenser de jeunes talents. Ceux-ci seront sélectionnés  sur base de books envoyés par les écoles de bande dessinée et de graphisme.
(photo copyright J J Procureur)

Une épatante aventure de Jules

Acheté par hasard dans une boutique maxi-livre, pour ne pas la nommer, afin de les offrir à mon fils féru de bande dessiné, je me suis pris au jeu et ai dévoré les trois premiers tomes en une soirée.
Pour résumer l’histoire en quelques mots, Jules est un jeune garçon qui n’a pas les deux pieds dans la même chaussure, et qui vit des aventures extraordinaires avec de très nombreux rebondissements.
Il n’en faut pas plus pour créer un scénario solide qui tient la route, chaque tome est un régale.
Cette série mêle l’insolite, la fantaisie, la philosophie, la science fiction et la connaissance (basé sur des avancées scientifiques réels : La génétique, le clonage…). Emile Bravo à réussit, ainsi, le tour de force de captiver les lecteurs de tout âge, ce qui n’est pas donné à tous le monde dans le monde de la bd.

Dans la veine d’un Hergé ou d’un Goscinny, pour la qualité des scénarios et l’humour omniprésent,  cette série qui à l’origine a été pré-publiée dans Okapi depuis 1998, a obtenu le « prix Goscinny » pour le Tome 2, la réplique inattendue.

Cette collection en est maintenant à son cinquième tome, publiée aux éditions Dargaud.
Jules T1 : L'imparfait du futur.
Jules T2 : La réplique inattendue.
Jules T3 : Presque enterrés !
Jules T4 : Un départ précipité.
Jules T5 : La question du père.
A quand le Tome 6 ?....